Sur les aires très fréquentées réservées aux poids lourds, les couches de roulement sur les zones de stationnement sont soumises à rude épreuve. Avec le temps, les problèmes d’orniérage et de poinçonnement, les inévitables fuites d’hydrocarbures des poids lourds, imposent des travaux d’entretien plus importants et coûteux sur les enrobés. Pour éviter ces désagréments pour les usagers, des techniques en béton sont à envisager, telles le BCMC, par exemple.
Du fait de l’ampleur et de la nature de la circulation (camions, chariots élévateurs), un réseau de voirie important entoure les bâtiments industriels. Le poids des engins soumet les chaussées à des efforts énormes qui mènent à l’orniérage, voire à l’affaissement. En la matière, le béton a des arguments pertinents à présenter aux chaussées d’accès, zones de stockage, de manutention et de chargement.
Les giratoires sont des zones où l’agressivité de la circulation est aggravée par le freinage et la giration des véhicules. Pour pallier aux détériorations rapides des matériaux souples face aux sollicitations extrêmes, le giratoire en béton est la solution idéale. En outre, un traitement de surface de la chaussée béton lui confèrera des qualités pérennes d’adhérence et de résistance au dérapage.
Domaine historique du développement des chaussées en béton, les routes et autoroutes ont largement utilisé cette technique routière. Ces infrastructures ont permis de développer des méthodes de dimensionnement ainsi que des outils et matériels particulièrement adaptés à de forts rendements.
Neuf bétons décoratifs sur dix ne profitent d’aucune protection après leur mise en service. Résistants et esthétiques, ils doivent pour le rester longtemps bénéficier d’un entretien adapté. Les techniques et produits, grâce auxquels un béton décoratif ne perdra ni de son utilité ni de son lustre, sont pourtant nombreux.
Le défi consiste à proposer des surfaces inclinées et courbes, avec un confort de glisse et une bonne résistance. Le béton lissé et minéralisé en surface répond tout particulièrement à ces contraintes.
Pour ces espaces, des solutions particulières existent.
Le choix de granulats foncés peut permettre d’éviter l’apparition de traces de pneus et de taches.
Les bétons végétalisés ou drainants permettent de lutter contre l’imperméabilisation des surfaces urbaines.
La délimitation des emplacements peut être marquée par des joints de structuration, dont la palette des matériaux est quasi infinie (bois, pierre, métal, brique, etc.).
Les zones circulées par les véhicules motorisés peuvent également bénéficier d’un traitement de surface, reflétant le caractère urbain de la voie, sans se départir des exigences de résistance, d’adhérence et de durabilité. Le choix d’un revêtement en béton permet en outre, de nuit, une meilleure visibilité et un gain sur les coûts d’éclairage ; de jour, de réduire les îlots de chaleur.
Des espaces piétonniers plus généreux contribuent à une meilleure appropriation par les usagers : rationalisation des espaces, des réseaux et des voiries, des transports et des équipements collectifs.
La facilité de mise en œuvre du revêtement, sans besoin de stockage, l’esthétisme du béton à plat en écho à la requalification paysagère sont en faveur du choix du béton d’aménagement.